Marrakech
jardin Majorelle (résidence Yves Saint-Laurent)
minaret de la Koutoubia, musée Dar Si Saïd
remparts de la vieille ville(médina)
tombeaux Saadiens, palais de la Bahia

Ouarzazate
Essaouira
souks et karaoké
version anglaise



Voyage et gens du voyage

Les gens rigides, snobs et obtus. Au cours d’un voyage organisé,
on apprend à composer avec des voyageurs plus expérimentés,
qui ont des habitudes et des exigences plus importantes que les nôtres.
Ce sont ces deux couples qui trouvent anormal que les gens changent sans cesse de place dans le car
(avec Isa, nous avons déjà essayé la moitié des sièges, du premier au dernier rang !),
ou cette parisienne qui grogne parce qu’il n’y a pas de porteurs de bagages dans l’hôtel,
alors qu’elle n’a que quelques mètres à faire (sans étage) pour rejoindre sa chambre.
Ce que les gens peuvent être rigides, snobs et obtus !…

L’anecdote

La scène se passe au cours de cette fameuse éclipse.
J’ai fait véritablement fureur avec mes lunettes de l’éclipse aux normes !
Nous n’étions que trois personnes dans le groupe à les avoir prévues,
et on aurait dû faire payer un dirham à chaque fois qu’on les prêtait !
Sauf peut-être à ces enants marocains à qui on proposait un spectacle inédit,
probablement incompréhensible.
J’ai même trouvé un commerçant qui voulait que je lui troque contre un objet de sa boutique…
si je voulais bien rajouter quelques dirhams bien sûr !
Enfin, pour clore ce chapitre sur l’éclipse, une petite blague de notre guide :
La lune se mit en tête de séduire le soleil et lui donna rendez-vous.
Mais celui-ci n’était pas disposer à écouter et lui dit :
- Vous madame, vous sortez toutes les nuits, vous changez sans cesse de quartier
et vous êtes pleine une fois par mois. Dans ces conditions je préfère que nous en restions là…
 ".
Il aurait pu ajouter : - D’autant plus que j’ai horreur qu’on me fasse de l’ombre ! !
 
Voyage et gens du voyage

Saturation touristique. A force d’enchaîner les visites et de voir sans cesse de belles choses,
il fallait bien que ça arrive :
nous saturons des casbahs, ksour, villages et monuments…
Du coup Isa et moi tirons un trait sur l’excursion optionnelle de l’après-midi (la Casbah de Tifoultoute).
Nous redevenons ainsi pendant quelques heures maîtres de notre destin,
libres de nos pas… Ça fait un bien fou !

Ouarzazate - Marrakech La journée
Tôt le matin (7h30), départ de Ouarzazate pour rejoindre Marrakech
à travers le massif du Haut Atlas par la route du Tzi-N-Tchika ,
avec passage au col du Tchika, passage routier le plus élevé du Maroc (2260 mètres).
Arrivée à Marrakech à 12h30 après 198 kilomètres
(dont une bonne moitié de route très sinueuse…)
Seconde installation à l’hôtel Paladien Tropicana de Marrakech.
L’après-midi, excursion libre en comité restreint (Gaëlle et Christophe, Florence et Laurent, Isa et moi)
dans les souks autour de la place Jemaal el Fna.
En soirée, dîner spectacle à la Fantasia " Chez Ali ". Nuit à l’hôtel Paladien Tropicana de Marrakech.
 
Le truc à voir 

La route du Tzi-N-Tchika. Cette route incroyable (" l’une des plus belles du Maroc " dixit le Routard) relie le sud et le nord du pays à travers le Haut Atlas. Une route sinueuse au possible, occasionnant un voyage éprouvant mais époustouflant au milieu d’un décor naturel de première classe : sommets caillouteux ou verdoyants,
bords de route à pic, panoramas sur la vallée et la chaîne du Haut Atlas…
 
Le coup de cœur…

…pour la soirée Fantasia " Chez Ali ". Un dîner spectacle dans la plus pure tradition marocaine.
Dans un décor digne d’Eurodisney, 2000 convives peuvent prendre place tous les soirs
en terrasse ou sous tente autour de la piste du spectacle.
Après un repas traditionnel, copieux et succulent au cours duquel les groupes folkloriques se succèdent
(chants, danses et percussions) autour des tables ,
les cavaliers acrobates s’élancent sur leurs fougueux chevaux berbères ;
les arquebusiers font parler la poudre et le spectacle s’achève par un imposant défilé au son des percussions
et des chants des groupes folkloriques berbères.
On rentre en ayant le sentiment de n’avoir pas vu passer la soirée !
 
Le coup de gueule…

…contre le spectacle de la Fantasia, trop court et ne bénéficiant pas d’un éclairage à la hauteur.
On se dit qu’avec les moyens du lieu, on pourrait faire encore plus grand, encore plus beau.
Bref, on reste un peu sur notre faim – pour le spectacle,
pas pour le repas !
 
Portraits d’autochtones

Les enfants des bords de route… Ce sont ces petits marocains qui saluent le passage de notre car.
Assis devant leur maison ou au beau milieu de nulle part, en train de jouer,
de travailler ou de regarder passer les véhicules,
ils nous adressent parfois un signe de la main, espérant un hypothétique retour de l’un ou l’autre de ces touristes campés derrière la vitre de leur aquarium roulant.
… et les chauffeurs de " Petit taxi " de Marrakech.
A bord de leur Fiat Tipo ou de leur 205 (je pourrais revendre ma voiture sans problème dans cette ville !),
ils déjouent les pièges de la circulation à grands coups de volant – et de klaxon ; le frein n’est utilisé qu’en cas d’extrême urgence.
On n’est pas vraiment rassuré pendant le trajet mais on arrive toujours entier et à bon port.



Le régal du jour

Le repas de la Fantasia "  Chez Ali " : Harrira (la traditionnelle soupe marocaine qui met fin au jeûne du ramadan), méchoui, couscous aux légumes, corbeille de fruits et thé à la menthe. Une mention spéciale pour la viande d’agneau grillée du méchoui, qui devient un véritable régal relevé par une pincée de cumin.
Quant au vin marocain que nous dégustons pour la première fois,
le rosé se laisse bien boire mais le rouge est affreusement typé et limite imbuvable !
 
L’anecdote

La scène se passe dans une boutique de poterie en plein cœur des souks de Marrakech.
Isa, avisant un mignon petit bol se renseigne auprès du jeune commerçant marocain qui vient de nous rejoindre.
isa – Tu le vends combien ce petit bol ?
Le vendeur, peu souriant – C’est 40 dirhams.
isa, ne doutant de rien – Quoi ? J’ai vu le même ailleurs pour 10 dirhams !
Le vendeur quitte alors la boutique pour entrer dans celle d’à côté.
isa – C’est bon, il va se renseigner sur le prix.
Mais… le vendeur n’est jamais revenu. Il n’était disposé à aucune négociation et, devant l’offre méprisante de Isa, était tout bêtement parti se recoucher !
 
Voyage et gens du voyage

Roman d’une adolescente. C’est l’une des personnalités les plus attachantes du groupe.
Elle a le charme et l’insouciance d’une jeune fille de 18 ans – ce qu’elle est.
Femme-enfant, elle se montre aussi naïve et imprudente qu’elle sait être attendrissante.
Et puis, ce sourire enjôleur qu’elle arbore en permanence lui autorise tous les écarts…

Marrakech – Essaouira - Marrakech La journée

En matinée, départ de Marrakech pour Essaouira, excursion de la journée, rejointe à 11 heures après un arrêt photo d’une vue panoramique de la ville. Visite libre d’Essaouira (avec nos deux amis de l'Hôtel, histoire de diviser le prix du taxi par deux) : port de pêche, remparts et médina, souks, galerie artisanale, restaurant de poisson. L’après-midi, courte baignade sur la grande plage d’Essaouira. Départ à 16 heures et retour à Marrakech pour le repas du soir à l’hôtel. Une superbe journée !


Le truc à voir 

Cette charmante ville côtière qu’est Essaouira : son port d’un autre temps où se déroule la criée au poisson, ses remparts, ses maisons blanches et ses souks surprenants en plein cœur de la médina. On respire véritablement à travers les ruelles : il faut dire que nous apprécions d’avoir abandonné le groupe et que les températures sont plus conformes à celle des côtes françaises (entre 25 et 30°).
Un seul regret : celui de n’avoir pas pu profiter plus longtemps du charme particulier de cette ville.
 
Le coup de cœur…

…pour cette baignade tant attendue dans l’océan Atlantique. Privé de mer à Casa et à Rabat,
j’avais rabattu tous mes espoirs de regoûter à l’eau salée de l’Atlantique sur cette journée.
Je n’ai pas été déçu, la plage était belle et l’eau presque bonne (16°C…).
…et aussi pour cette satanée mouette d’Essaouira
qui me largue sans embarras un beau guano sur le tee-shirt.
Je croyais que ça n’arrivait qu’aux Dupondt des trucs pareils !
 
Le régal du jour

Le poisson d’Essaouira, dégusté dans le restaurant Es Salam, très bien côté par le Routard.
En tajine ou en friture (de la grosse, avec les arêtes), le poisson qu’est-ce que c’est bon !
 
L’anecdote

La scène se passe dans une de ces boutiques de marquetterie que l’on voit tant à Essaouira et concerne nos compagnons de Lentilly, Christophe et Gaëlle. Toujours en quête d’objets cadeaux à ramener au pays, Christophe flashe pour un superbe objet de la boutique : un tabouret dont les pieds sculptés s’entrecroisent, surmonté par une énorme boule en bois. Ni une ni deux, le voilà qui parvient à convaincre Gaëlle de l’utilité de l’achat et nous retrouvons nos deux compères une heure plus tard, les bras bien encombrés : il faut dire que la boule, légère et fragile, mesure au moins 60 centimètres de diamètre. Le genre d’objet facile à trimbaler qu’il leur faudra ramener au pays après l’avoir tenu sur les genoux dans le car, dans l’avion, et dans la petite voiture de location entre Paris et Lyon. Mais c’est clair, ça va avoir de la gueule dans leur salon !
 
Voyage et gens du voyage

Vive l’autonomie ! Nous accédons enfin à l’autonomie en ce jour béni. Pendant qu’une partie du groupe avance mollement derrière un guide local, nous découvrons librement et pour la première fois du séjour,
un lieu menés par nos seuls yeux et nos coups de cœur, au hasard de nos pas.
Notre plaisir est réel, d’autant plus que cette petite cité d’Essaouira dégage un charme unique et inimitable, semblable en rien aux autres étapes de notre voyage.
Et puis, en prenant du recul par rapport au groupe, on évite aussi la compagnie de notre guide Ali qui a pété un câble depuis deux jours : il sent l’alcool à plein nez, il se montre particulièrement familier et sarcastique et n’est plus du tout aussi prévenant et disponible qu’il n°146;a été depuis le début du séjour.
D’autant plus qu’il se rend coupable de coups d’éclats assez peu glorieux par rapport au groupe…


Marrakech La journée
Le matin, ultime escapade à deux en amoureux dans les souks de Marrakech et sur la place Jemaa el Fna pour les derniers achats et k-dos (et les dernières opérations de marchandage). Repas le midi à l’hôtel.
L’après-midi, sieste et corvée de cartes postales puis balade dans Guéliz,
la ville nouvelle de Marrakech (pâtisserie traditionnelle Al Jawda, " l’une des meilleures du Maroc "
dixit le Routard). La soirée, c'est partouze ! non je déconne.

Le coup de gueule…

…contre cette interminable séance de cartes postales rejetée en cette veille de départ,
par manque de temps (ou bien était-ce par flemme ou par manque d’organisation… ?).
28 cartes à envoyer, merci la famille et les copains de me gâcher mon dernier après-midi du voyage !

Le régal du jour

… en forme de coup de gueule. Pas de régal du jour aujourd’hui, parce que j’en ai marre de bouffer !
Jeudi soir festin à la fantasia, vendredi midi resto à Essaouira, vendredi soir buffet interminable à l’hôtel, samedi midi re-buffet interminable à l’hôtel, samedi soir re-re-buffet interminable à l’hôtel… " J’ai dit STOP !  Arrêtez, comme on dit vulgairement, j’ai les dents du fond qui baignent. " (Bedos)
 
L’anecdote

La scène se passe dans la chambre de l’hôtel en soirée, à la fin d’une chaude journée ensoleillée. En ouvrant la porte-fenêtre qui donne sur la terrasse, Isa s’arrête nette devant une vision d’hallucination :
Il pleut !… Viens voir, Cyril, il pleut, c’est le délire ! » Et effectivement, les gouttes à travers la lumière du lampadaire, le bruit de l’eau sur les feuilles de palmier, on y aurait presque cru.
Si le jardin n’avait pas été équipé de l’arrosage automatique…



Comme un an auparavant, je ne peux pas rester couché ce dernier matin : il ne nous reste qu’une demi-journée et j’ai envie qu’elle soit la plus longue possible. C’est maintenant qu’il faut profiter… Tout commence par le rituel matinal : isa reste au lit le temps que j’accomplisse mes devoirs de vacances (footing, étirements et petite séance muscu), puis je viens la récupérer pour aller à la piscine, où je me prélasse après l’effort pendant qu’elle fait ses longueurs et répète ses enchaînements de natation synchronisée. Douche puis bonheur du petit déjeuner : une journée qui commence comme celle-là ne peut pas être une mauvaise journée…
La matinée, passée entre piscine et rangement des sacs passe bien trop vite. Avant le départ de l’hôtel, ISA a rapporté un petit souvenir du Maroc : un magnifique tatouage au henné en forme d’arabesque. Mais nous voilà déjà dans le car qui nous conduit à l’aéroport… Et pour une fois, les choses semblent se dérouler comme prévu : enregistrement des bagages, embarquement, et l’avion qui s’élance sur la piste à l’heure prévue. Mais alors que nous sommes en pleine phase d’accélération sur la piste, les moteurs sont soudainement privés de puissance et notre appareil freine brusquement ! Faux départ… Le commandant de bord prend la parole : " Mesdames et messieurs nous nous excusons pour cet incident, nous avons un problème qui semble être une perte de puissance ponctuelle au moteur numéro 4… Nous nous dirigeons vers la zone technique pour faire des essais. " Quelques vingt minutes plus tard, et après des essais a priori concluants (mais ça n’a rien de vraiment rassurant un essai de moteur d’avion, ça monte en régime et puis ça s’arrête sans qu’on sache si c’est dû à une panne ou à une manœuvre du pilote), l’avion se remet en place en début de piste et s’élance à nouveau. Une petite angoisse me reprend au moment même où nous quittons la piste : il ne faudrait pas que le moteur 4 nous plante de nouveau maintenant que nous avons décollé !
Après 2h30 d’un voyage sans le moindre trou d’air au-dessus de Gibraltar (malheureusement un peu voilé…
j’aurais dû prendre les photos à l’aller !), Biarritz et Paris, nous nous posons sans encombres à Orly vers vingt heures. Isa est la première à fouler le sol français, et quelques minutes plus tard, nous nous retrouvons avec nos sacs sur le dos au moment des adieux avec nos compagnons de voyage… Au revoir Pierre-Yves et Sophie, au revoir Perrine et la famille Gourlay, au revoir Christophe et Gaëlle, Florence et Laurent : c’était top ces deux semaines avec vous ! Chacun sa route, chacun son chemin…

Notre véhicule personnel est avancé : Nico, le frère d'Isa, a eu la bonne idée de venir nous chercher pour nous éviter la galère des transports parisiens un dimanche soir… Il fait sombre, le temps est gris et frais : le retour sur terre est difficile ! Sur le trajet de l’autoroute, je trouve les immeubles de banlieue encore plus moches que d’habitude et je suis agressé par la vision de ces énormes panneaux publicitaires lumineux en néon. Le Maroc me semble déjà si loin…
Nous avons pourtant des souvenirs et des images plein la tête - et des photos plein l’appareil.
A l’heure du bilan, Isa est aux anges : elle vient de réaliser l’un de ses rêves, elle a vu le Maroc sous toutes ses coutures et n’est pas déçue par notre superbe périple : deux semaines en amoureux sans anicroche, dans un environnement privilégié, entre visites surprenantes, décors inattendus et hôtels presque trop biens pour nous…
Grâce à elle, j’aurais pour ma part vécu deux semaines de rêve à la découverte de ce magique royaume marocain, et je reviens un peu plus riche de la culture extraordinaire et de l’histoire passionnante d’un pays unique.

Mais voilà, c’est fini ! " L’instant est béni, le reste est souvenirs… 

" Que me restera-t-il de ce voyage ?

J’ai déjà oublié les coups de gueule que j’ai pu pousser dans un moment d’égarement,
je relirai sans doute les anecdotes que j’ai notées par souci du détail, je me souviendrai un jour de la saveur de tous les mets délicieux qui m’ont marqué parmi tant d’autres, je retrouverai sur les photos ou à travers ces lignes les visages des gens (autochtones et compagnons de voyage) qui auront partagé ces heures marocaines…
Je garde en tous cas pour toujours au fond de moi mes coups de cœur, chargés d’émotion, de joie et de bonheur : des monuments (la mosquée Hassan II, le Mausolée Mohammed V, Héri es Souani…), des ambiances (Jemaa el Fna, la grotte de Bahlil, les souks de Fès, la fantasia " Chez Ali ", Essaouira…), des décors fabuleux (Gibraltar vu d’avion, les gorges du Ziz, le désert saharien comme dans le Petit Prince…) et aussi un tapis, une danseuse du ventre, une baignade dans l’Atlantique, et le regard souriant de Perrine sur Rockollection
Oui, le cœur a vibré réellement pendant ces deux semaines passées bien trop rapidement !
Je n’oublierai jamais tout ce que j’ai vécu là-bas, c’est à moi, personne ne pourra m’enlever ces instants si rares où on a le sentiment d’exister vraiment… Salaam malikoum, Morocco !

"  Celui qui vit dans ce monde sans ivresse permanente n’a pas de vie... "

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