Marrakech
jardin Majorelle (résidence Yves Saint-Laurent)
minaret de la Koutoubia, musée Dar Si Saïd
remparts de la vieille ville(médina)
tombeaux Saadiens, palais de la Bahia

Ouarzazate
Essaouira
souks et karaoké
version anglaise

Dimanche 15 février:
vol Lyon Saint Exupery- Marrakech
Surtout n'allez pas à l'hotel "le marrakech"
ce sont des vautours !!

(d'ailleurs j'ai appris qu'il avait été déclassé en 2007 et 2008)


Marrakech ; arrivée à Marrakech 15 h, un bus est venu nous chercher direction l'hotel "le marrakech",
Installation il faut de suite donner un pourboir.Puis petite réunion de bien venu !
en faite on nous presente rapidement tous les extra payant !
le ping pong est gratuit mais il faut louer la balle et avoir ses raquettes !

En fait nous ne représentons peut être pour eux qu'un porte money et le jeu c'est de nous le faire ouvrir vite et de nous faire sortir des billets de préference.   puis petit sortie pour la Koutoubia, minaret-phare de la ville de Marrakech.
Tour imposante de la grande mosquée, c’est l’emblème de la ville.
Aucune construction dans Marrakech ne dépassant les 6 étages,
la ville s’étend horizontalement et la Koutoubia domine allégrement le tout avec ses 70 mètres.
repas chacun a sa table, on se regarde dans les yeux (mais bon au bout de 5 minutes !) et nuit.



Coup de cœur pour :

… la vue imprenable sur Gibraltar par le hublot de l’avion .
Bien calés au milieu de l’allée centrale de l’avion,
loin de tout hublot, le voyage ne promettait rien de très exaltant.
Mais le vol se déroulant dans de parfaites conditions climatiques.
Quelle vision ! Temps clair sans un nuage, deux terres face à face séparées par un bras de mer.
A ma gauche, l’Espagne. A ma droite, le continent africain, les côtes marocaines…
Une vue exceptionnelle sur Gibraltar, qu’aucun livre de géographie n’a jamais montré sous cet angle !






Lundi 2 février : Marrakech La journée
En matinée, tour du bassin de la Menara puis visite en toute liberté des monuments principaux de la médina :
tombeaux Saadiens, palais de la Bahia, musée Dar Si Saïd (art marocain).
L’après-midi, traversée des souks de Marrakech au départ d’une porte des remparts avec halte chez l’apothicaire (pharmacien herboriste)
 et ses 2000 extraits de plantes ; nouvelle traversée d’une partie plus animée des souks jusqu’à la place Jemaa el Fna,
rejointe au coucher de soleil.
Nous dînons avec un jeune couple fort sympathique ce troisieme soir : Isabelle : elle rentre à l’IUFM de Brest
pour être prof’ des écoles…
Quant à l’hôtel "le Marrakech"qui nous héberge, il est facile d’imaginer qu’avec un nom pareil ce n’est pas l’hôtel
le plus typique de la culture marocaine !
c’est un établissement  4 étoiles, sauf pour ceux qui sont loger dans la partie en restauration, piscine de rêve
(sauf si vous voulez vous baigner l'eau est glacial) personne ne se baignera pendant toute la semaine,
chambre "luxueuse" on nous a finalement donné un sceau pour la fuite d'eau sous l'évier de la salle de bain et le détail
qui donne le cachet à l’ensemble : les tâches sur le marbre donnant un aspect "sale".

Le truc à voir
La boutique et le show de l’apothicaire, dans les souks de Marrakech.
 Accompagné d’un guide local qui connaît les bonnes adresses et les endroits qui valent le déplacement,
un groupe peut bénéficier d’un accueil soigné dans certaines boutiques,
où les commerçants se plient en quatre devant un afflux inespéré de clients potentiels.

Ali nous emmène donc chez " l’apothicaire ", enseigne mystérieuse
qui désigne en fait la plus grande pharmacie herboristerie de Marrakech.
Nous sommes 48 à prendre place dans l’une des cinq petites salles où sont accueillis les groupes de touristes.
Sur les murs, les étagères sont garnies de bocaux multicolores, remplis d’herbes, de poudres, de roches…
Pendant une heure et demi, nous assistons à un véritable spectacle en odorama.
L’herboriste nous présente avec beaucoup d’humour épices, plantes médicinales et autres parfums.
Isa sert de cobaye pour tester les huiles essentielles en profitant d’un massage des cervicales très apprécié.
Et à force de vanter les mérites de tous ses produits-miracle, notre bonhomme parvient à convaincre les plus sceptiques
et chacun reconnaît souffrir de tel ou tel mal, nécessitant un traitement naturel par les herbes…
tant et si bien que l’herboriste réalise de bonnes affaires en organisant sa vente à la criée :
" Qui s’intéresse par la tisane amaigrissante ? Monsieur ? Qui s’intéresse par les huiles essentielles de massage ?".
De notre côté, Isa et moi manifestons une certaine courtoisie en préscisant que "nous reviendrons".



Coup de cœur pour la place Jemaa el Fna au crépuscule. Après notre visite prolongée chez l’apothicaire,
nous rejoignons par les souks le cœur battant de la ville de Marrakech, bercée par les derniers rayons de soleil de la journée.
L’alignement des vendeurs de jus d’orange, les multiples gargotes qui invitent à s’installer pour manger une brochette,
les conteurs, amuseurs et autres charmeurs de serpent qui se disputent les attroupements…
Il règne une grande animation qui fait de la place un lieu de vie extraordinaire
où les gens viennent se rencontrer dans une ambiance festive et chaleureuse.


 
… Autant de sites splendides dont nous garderons les images gravées dans nos mémoires,

Portraits d’autochtones

Les conducteurs de véhicules en tous genres dans les rues de Marrakech…
Il y a d’abord les chauffeurs conduisant voitures, bus, mobylettes, vélos, carrioles,
entraînant leur véhicule " au taquet " comme s’ils étaient seuls au monde !
Tout ce petit monde cohabite dans une joyeuse cohue et évolue selon des règles de priorité difficilement déchiffrables.
Notre chauffeur, très zen, s’en sort pourtant admirablement. Mais que je n’aimerais pas conduire ici !
… et la population des souks. Il y a aussi cet incroyable rassemblement humain à l’intérieur des souks,
qui vit et s’agite comme dans une fourmilière… Essentiellement masculine,
toute la pyramide des âges du Maroc y est représentée, du plus jeune au plus vieux.
Les artisans travaillent dans des conditions inouïes, assis sur un fatras incroyable de tôles, de bois ou de cartons dans un atelier de 5 m2.
Les gens y circulent à pied, à mobylette, en traînant parfois un chariot ou un mulet surchargé dans des allées souvent très étroites.
Au cours de cette première incursion, nous sommes relativement peu sollicités par les commerçants,
sans doute impressionnés par la taille de notre groupe.
De plus, Ali nous avait rappelé la consigne de ce jour : traverser sans s’arrêter pour arriver dans les temps sur la place Jemaa el Fna.


L’anecdote
La scène se passe au beau milieu des souks de Marrakech. Isa, souhaitant s’acheter une paire de sandales, se renseigne auprès d’Ali :
Isa – Est-ce qu’il serait possible que l’on fasse un petit arrêt dans les boutiques pour faire quelques achats ?
Je voudrais trouver des sandales.
Ali - Oh! non, on n’aura pas le temps aujourd’hui.
Isa - Oui je comprends, il doit falloir 20 minutes pour bien négocier le prix de la paire et avoir ses chaussures…
Ali - Non, en 20 minutes, tu n’auras obtenu qu’un seul pied !

Voyage et gens du voyage
Premier sentiment mitigé. Pas évident, pour ce premier jour, d’apprécier le voyage organisé en groupe à sa juste valeur…
Pas évident de se balader en permanence avec son étiquette de touriste autour du cou,
pas évident de visiter un musée avec un groupe de 50 personnes,
pas évident d’accepter les aléas du voyage, les arrêts photo systématiques sur les conseils du guide
où tout le monde descend en même temps prendre le même cliché
(à vous dégoûter de prendre la photo !).

Le truc à voir 

Les paysages du Moyen Atlas, successions de cartes postales grandeur nature.
Grands espaces, immensités arides semi-désertiques, sommets rocheux et plateaux caillouteux…
Chaque virage est l’occasion d’un nouveau tableau surprenant,
nous montrant une nature inhospitalière mais d’une beauté folle et sauvage.
Avec un tel décor en toile de fond à travers les grandes vitres du car,
on accepte beaucoup plus facilement de passer la journée
coincé entre deux rangées de fauteuils pour un trajet de plus de 500 kilomètres !
 
Portraits d’autochtones

Les petits marchands des bords de route… On les rencontre parfois au milieu de nulle part.
Fruits et légumes, miel, bijoux ou objets artisanaux,
ils posent leur modeste étalage à quelques centimètres du bitume et se couchent
à l’ombre d’un arbre en attendant d’improbables clients.
On peut ainsi rencontrer une dizaine de marchands de pastèques répartis sur 150 mètres !
… et les vendeurs ambulants. Installés près des sites touristiques et autres vues panoramiques,
ils surgissent d’on ne sait où avec leur camelote et prennent d’assaut notre car de touristes
pour en tirer quelques dirhams ou quelques francs français.
Et ça marche, il y a toujours un pigeon ou deux dans le groupe pour se laisser tenter !…  

Le régal du jour
La traditionnelle soupe marocaine, appelée Harrira ou soupe du ramadan. Servie en entrée,
à base de tomates, de courgettes, de Isattes, de pois chiches…
Voilà de quoi commencer un bon repas, j’en ai repris trois fois ce soir !

Voyage et gens du voyage
Vivent les soirées libres ! Après les longues journées passées entre trajets, excursions et visites,
c’est un luxe que de disposer librement de ses soirées pour mieux n’en rien faire : discuter près de la piscine,
faire un petit tour dans les rues ou se poser à la terrasse d’un bar pour manger une glace et boire un thé
ou un jus d’orange (plus improbablement une bière)… Voilà exactement ce dont on a besoin pour être d’attaque le lendemain.
Dans tous les cas, c’est coucher au pire à 23h et lever entre 6 et 7 !

Le coup de cœur…
… pour ce décor saharien digne du " Petit Prince ". En ce lieu, voilà la réalité qui rejoint le rêve .
Je ne me remets pas de la beauté pure de ces dunes dans un décor sans cesse en mouvement,
de la finesse de ce sable dont nous ne manquons pas de ramener un échantillon…
Quant au concours de descente de dunes (en sprint ou en roulades), je l’ai emporté haut la main !
 
Portraits d’autochtones

Les semi-nomades des tribus berbères… Installés sur les plateaux du Moyen Atlas ou en bordure du désert,
ils logent sous leur kheima (les fameuses tentes berbères), avec femmes et enfants.
Les ânes et le troupeau de chèvres ne sont jamais très loin,
et les chiens aboient quand la caravane passe…
…et les femmes voilées de noir. Habitantes des régions du Sud où les traditions s’affirment beaucoup plus,
les femmes marocaines adoptent la couleur qui correspond à leur statut social
(femme à prendre, femme mariée, veuve…) et masquent tous leurs attributs.
Les plus impressionnantes sont ces femmes drapées de noir des pieds à la tête,
voilées au point de ne laisser apparaître qu’un regard ou qu’un œil…
 
Le régal du jour

L’eau minérale Sidi Ali. Il s’agit de l’eau minérale vendue en bouteille qui nous accompagne
depuis le début du séjour par crainte des amibes.
Plus particulièrement la marque Sidi Ali (la Sidi Harazem a un goût !).
L’eau à l’honneur en ce jour de désert, puisqu’en rentrant de l’erg Chebbi,
il ne restait plus une goutte des 5 litres achetés à midi !
 
L’anecdote

La scène se passe dans notre luxueux appartement de l’hôtel Tafilalet d’Erfoud
(une grande pièce avec un immense canapé d’angle et deux lits une place, et une chambre à part avec un lit double).
A l’heure de la sieste, voilà soudain qu’une coupure générale d’électricité se produit.
Pas de lumière, cela ne pose aucun problème.
Pas de frigo, tant pis pour l’eau fraîche.
Pas de climatisation… Non, s’il vous plaît, ne coupez pas la climatisation ! Ne coupez pas la climatisation ! 

Voyage et gens du voyage

Ils me rappellent quelqu’un… Il y a ce bon Mr Etienne, qui me rappelle un peu le père d'isa (le style et l’humour)
et aussi l’acteur de Crocodile Dundee (le flegme et la décontraction).
Pour son malheur, ce vieux baroudeur (qui n’a jamais été malade en des années de voyage)
se paye la plus grosse tourista du groupe depuis le début du séjour (40,3° de fièvre, couché pendant deux jours)
et se retrouve privé de désert !

Et puis il y a aussi dans le groupe un adolescent - grand, maigre et fan de basket
- qui me rappelle mon cousin Sébastien quelques années auparavant : pas du tout intéressé par l’aspect culturel du voyage
(" ils sont cons ces marocains… ", " il nous fait chier le guide avec ses casbahs ! "), il est toujours en train de s’ennuyer,
de râler et de s’engueuler avec sa mère qui fait son possible pour lui passer ses caprices.
 On se demande pourquoi il a tenu à l’accompagner dans un tel séjour, lui qui ne s’éclate que dans les piscines des hôtels !

Ouarzazate La journée
En matinée départ à travers les paysages arides du sud (boutique d’artisanat à la " maison berbère " (tapis (!) et bijoux) ;
détour par les gorges du Todgha, pique-nique puis retour à Tineghir,vallée du Dadès, route des mille casbahs
– et des mille mosquées, Ouarzazate.

Installation et nuit à l’hôtel Bélère de Ouarzazate.


Le truc à voir 

Les gorges du Todgha. Un site naturel digne du Grand Canyon, autant visité que les gorges de l’Ardèche en plein été.
Les falaises qui bordent la rivière qui s’écoule paisiblement sont terriblement abruptes (300 mètres)
et l’on se sent tout petit lorsque l’on trempe les pieds dans l’eau et qu’on lève un peu la tête.
Un nouveau paysage surprenant et à vrai dire, complètement inattendu.
 
Le coup de cœur…

…pour un petit tapis touareg de la " maison berbère " de Tineghir.
Dans ce magasin de Tineghir où notre guide nous mène, nous flashons sur un tapis de tradition touareg,
pièce unique, en laine de poils de chameau véritable !
Le prix initial nous ayant plutôt refroidis (800 francs français), Isa et moi étions prêts à abandonner l’idée
avant de se poser la question essentielle : combien sommes-nous prêts à dépenser ?
Question que notre vendeur (je comprends pourquoi on parle de " marchand de tapis " pour désigner certains commerçants !)
ne manque pas de nous poser.
Notre première opération marchandage nous permet de l’obtenir à 500 francs,
après une ultime intervention d’Ali pas sûrement pas désintéressée :
les guides touchent une commission sur les ventes quand ils emmènent un groupe dans un magasin…
 
Portraits d’autochtones

L’incroyable marchand de tapis… Authentique produit local, il nous reçoit dans son magasin,
nous sert le thé et nous déballe à la fois sa marchandise et son baratin :
Vous êtes les bienvenus dans la maison berbère, ici nous vendons des tapis de famille par tradition…
Vous n’êtes pas obligés d’acheter un tapis au Maroc mais si vous voulez acheter un tapis, je préfère que cela soit chez moi…
 ".
Quant au discours de marchandage, il y a cette phrase qui revient souvent : " Non, à ce prix, c’est pas possible…
Tu veux acheter un chameau au prix d’un âne !…
 "

… et les femmes berbères de la région.
Nous les croisons en bord de route, habillées selon les traditions avec châles en laine, voiles en dentelles et bijoux berbères.
Leur présence ajoute à la couleur locale de cette région.

L’anecdote

La scène se passe au cours du pique-nique quotidien, dans le décor extraordinaire des gorges du Todgha.
C’était à mon tour d’être bougon et râleur, il faut dire qu’il y avait de quoi :
notre repas de midi s’était composé d’un petit sandwich au thon et de deux madeleines.
J’avais envie de fruits, mais quelque chose d’assez énorme. Avisant deux jeunes en face de nous exposant pastèques et melons,
Isa entrepris de mettre fin à mon caprice en achetant quelques bouts de pastèque pour conclure notre repas.
Mais les jeunes en question ne vendaient point de fruits, ils ne faisaient que les déguster pour leur pique-nique…
Devant le charme naturel de Isa, ces jeunes marocains (originaires de la Seyne sur Mer !)
nous offrirent généreusement quelques bouts de leur pastèque qui furent des plus appréciés  !

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